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Centres de commerce, de taille et de polissage

La question des diamants de guerre ne touche pas que l'Afrique. Sans acheteurs, il n'y aurait pas de diamants de guerre, et comme la plupart des acheteurs vivent dans le monde industriel, ce volet de l'industrie soul�ve beaucoup d'int�r�t lorsqu'il s'agit d'arr�ter et de pr�venir le commerce des diamants de guerre de l'Afrique. Plusieurs �tudes r�centes ont mis l'accent sur les g�ants � De Beers et le commerce � Anvers. Mais les diamants arrivent dans ces centres ou en repartent par l'entremise de la Suisse, des �tats-Unis, de l'Isra�l et d'ailleurs. En 1999, par exemple, la valeur des exportations nettes de diamants polis par Isra�l a atteint 4,5 milliards de dollars, par rapport � 3,6 milliards de dollars l'ann�e auparavant. L'industrie indienne de la taille et du polissage est tr�s vaste et en croissance. On estime � 700 000 le nombre d'Indiens qui y travaillent. L'Inde exporte pour plus de 6 milliards de dollars de diamants polis par ann�e, ce qui repr�sente 50 p. 100 de la valeur de la production mondiale. Plus de la moiti� des diamants du monde sont vendus aux �tats-Unis chaque ann�e. En 1998, les ventes de bijoux de diamants ont atteint 22 milliards de dollars aux �tats-Unis.

Le rapport du groupe d'experts des Nations Unies sur la Sierra Leone, publi� en d�cembre 2000, traitait de la question des diamants bruts qui transitaient par les freilagers ou � zones de libre-�change � de la Suisse, dans les a�roports de Zurich et de Gen�ve. �tant donn� que les envois pouvaient �tre ouverts, remball�s et factur�s � nouveau, il �tait difficile de savoir d'o� provenaient les diamants � maintenant �tiquet�s comme provenant de � Suisse �. L'administrateur d�l�gu� de De Beers, Gary Ralfe, a renvoy� directement au rapport de l'ONU en disant que � l'ignorance persistante au sujet du commerce des diamants alimente parfois une suspicion non fond�e et des all�gations erron�es. Le rapport, a-t-il dit, � affirme que la Suisse n'est pas un producteur de diamants, mais aucun des biens ne porte quelque description que ce soit de la source d'extraction. L'on sous-entendait qu'on appliquait quelque m�thode complexe de contrebande de diamants � grande �chelle et, malheureusement, les m�dias n'ont trouv� que trop facile de laisser entendre une telle chose. �

� La v�rit�, comme c'est si souvent le cas, est plut�t moins excitante. La majorit� des biens dont il est question appartiennent � De Beers. Nous les importons de l'Afrique, via la Suisse, pour des raisons de s�curit� et d'assurance; nous affirmons depuis longtemps qu'ils proviennent de l'Afrique du Sud, du Botswana, de la Namibie et de la Tanzanie. Les diamants exp�di�s de Londres � notre bureau affili� � Lucerne � des fins de triage et de vente, retourn�s � Londres apr�s avoir �t� tri�s ou parce qu'ils sont invendus, ou ceux qui sont transf�r�s aller-retour entre Lucerne et des soci�t�s propri�t�s exclusives du groupe De Beers, sont des diamants mixtes provenant de nos propres mines en Afrique du Sud, au Botswana, en Namibie et en Tanzanie, ou de nos fournisseurs sous-traitants en Russie et au Canada; il ne s'agit donc � aucun titre de diamants de guerre. �

La question soulev�e dans le rapport de l'ONU n'�tait pas de savoir si De Beers utilisait le syst�me suisse comme � une m�thode complexe de contrebande de diamants �. En fait, De Beers ne figurait � peu pr�s pas dans le rapport. La question �tait que l'origine des diamants passant par la Suisse n'�tait pas consign�e, et que cet arrangement n'�tait que l'un des nombreux �chappatoires que comporte le syst�me de commerce mondial des diamants, gr�ce auxquels il est possible pour les diamants de guerre de circuler sans �tre d�cel�s. La critique ne portait pas sur De Beers et la Suisse, mais sur la transparence du commerce des diamants.

Outre les modifications aux r�glements suisses qui sont entr�es en vigueur en mars 2001, M. Ralfe a dit, au cours d'une r�union du Conseil mondial du diamant, � Londres, en janvier 2001, qu'il avait � ordonn� que le mouvement des diamants entre les bureaux de notre groupe au R.-U. et la Suisse soit r�duit au minimum essentiel et qu'on indique clairement qu'il s'agissait "de marchandise mixte provenant de l'Afrique du Sud, du Botswana, de la Namibie, de la Tanzanie, du Canada et de la Russie" �.

La question d'une plus grande transparence fera l'objet d'un suivi au fur et � mesure que se d�roulera le processus de Kimberley. On entend par � processus de Kimberley �, une s�rie de r�unions intergouvernementales amorc�es par le gouvernement de l'Afrique du Sud en mai 2000 dans le but de r�gler le probl�me des diamants de guerre. Au cours de 2000, des r�unions ont eu lieu � Kimberley, � Luanda, � Windhoek et � Londres, de plus en plus de membres des gouvernements s'ajoutant aux discussions; mais cela a d�bouch� sur peu de mesures concr�tes. La r�solution de l'Assembl�e de l'ONU 55/56 du 1er d�cembre 2000 d�cr�tait un processus de Kimberley � �largi � afin d'�laborer une proposition d�taill�e sur un m�canisme de certification international des diamants bruts, appel� g�n�ralement � contr�le des bruts �.

La premi�re r�union du processus �largi, � Windhoek, en Namibie, en f�vrier 2001, co�ncidait avec le lancement d'une campagne de revendication d'Amnistie international aux �tats-Unis, qui a insuffl� un sentiment d'urgence aux d�lib�rations. Certains repr�sentants de l'industrie ont qualifi� la situation de � crise �, et la campagne de � coup direct � � l'industrie, plut�t que de ce qu'Amnistie avait d�crit comme un � avertissement �.

Durant la r�union gouvernementale, on s'est dit insatisfait de l'absence d'un plan et de la lenteur des progr�s r�alis�s jusque-l�. Dans le but de pr�ciser les choses, le gouvernement canadien a propos� un � carnet de route � qui, apr�s certaines r�visions, a �t� accept� et pr�sent� � l'assembl�e g�n�rale. Le � carnet de route � vise � acc�l�rer le processus et d�finit les sujets qui doivent faire l'objet de recherches et de discussions � chacune des quatre prochaines r�unions. Le but est d'en arriver � une proposition officielle et convenue concernant un m�canisme de certification international, qui serait pr�t � �tre pr�sent�e � l'Assembl�e g�n�rale de l'ONU en d�cembre 2001.

� cette fin, une s�rie de r�unions ont �t� pr�vues :

  • Avril 2001 � Belgique : Analyse des contr�les des importations et des exportations dans le but d'�laborer des normes minimums pour un m�canisme de certification international des diamants bruts.
  • Juin 2001 � Russie : D�finition des propositions relatives aux normes minimums.
  • Septembre 2001 � R.-U. : �laboration de propositions d�taill�es concernant le m�canisme de certification international des diamants bruts fond�es sur des normes minimums convenues.
  • Octobre 2001 � Angola : Finaliser les propositions d�taill�es concernant le m�canisme de certification international et r�unir les commentaires pour faire rapport � l'Assembl�e g�n�rale de l'ONU.
  • Novembre 2001 � Botswana : Possibilit� d'une r�union minist�rielle.

La r�union a constitu� un groupe de travail pour aider le pr�sident du processus de Kimberley � �laborer toutes les propositions concernant le m�canisme de certification international. Le groupe de travail effectuera des recherches et pr�sentera des documents de travail d�taill�s � chacune des prochaines r�unions. Il sera compos� de repr�sentants des pays producteurs, exportateurs et fabricants de diamants, du Conseil mondial du diamant et de l'UE. Des repr�sentants de la soci�t� civile y participeront � titre d'observateurs. Ce domaine d'�tude suivra le processus de Kimberley et les efforts visant � mettre en place un syst�me de certification mondial. On examinera aussi d'autres domaines ayant trait au commerce des diamants bruts, y compris la constitution d'une base de donn�es statistiques internationale commune. Les rapports seront affich�s sur ce site au fur et � mesure de leur disponibilit�

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La s�curit� humaine et le commerce international des diamants en Afrique