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�tude d'int�gration sur les questions reli�es � la responsabilit� des soci�t�s et au r�le des programmes �conomiques dans les conflits civilsCe projet comprend un volet d'int�gration qui tirera les le�ons des autres �tudes au fur et � mesure qu'elles para�tront et que s'�tabliront leurs rapports avec la question g�n�rale des programmes �conomiques dans les conflits civils. Il examinera aussi les questions reli�es � l'investissement �tranger dans les zones de conflit ainsi qu'au r�le l�gitime du secteur priv� dans la protection des investissements dans les zones o� la s�curit� se d�t�riore. Les travaux entrepris dans le cadre de cette �tude engageront les gouvernements, les entreprises du secteur priv� et les organismes de r�glementation des investissements dans des discussions sur des activit�s de sensibilisation, d'�laboration de politiques et sur le r�le des codes de conduite. Les particuliers, les soci�t�s et les organisations qui se sont int�ress�s � la question des diamants de guerre au cours des deux derni�res ann�es se sont �tonn�s et r�jouis des progr�s r�alis�s � ce jour. On a donn� suite, du moins en partie, � bon nombre des principales recommandations de Au c�ur du probl�me et l'on r�alise des progr�s concernant les syst�mes, les garanties, les organismes de r�glementation et les mesures politiques, qui vont bien au-del� de ce que la plupart des critiques avaient esp�r� seulement six mois auparavant. Les raisons du d�blocage et de sa vitesse sont peut-�tre �videntes maintenant, bien qu'il n'�tait pas facile de les pr�voir :
Il reste �videmment beaucoup � faire. Il faut cr�er des conseils, et �laborer et appliquer des processus de certification et des lois. Cela prendra � la fois du temps et un dialogue constructif entre les gouvernements, l'industrie et les organisations de la soci�t� civile int�ress�es. Mais le temps est une chose dont ne disposent pas les habitants de la Sierra Leone, de l'Angola et du Congo, touch�s par la guerre. Les guerres et les atrocit�s se poursuivent. On compte aujourd'hui plus de r�fugi�s provenant de la Sierra Leone que de tout autre pays d'Afrique, et la moiti� de la population du pays a �t� d�plac�e. Dans une bonne partie du pays, les �coles et les cliniques sont encore ferm�es, comme elles le sont depuis des ann�es. Le RUF continue de r�gner en ma�tre sur les r�gions diamantif�res. Certaines conclusions provisoires relatives � la question des diamants et de l'�conomie politique du conflit s'imposent. Les victimes � civils, femmes, enfants � sont la dimension la plus poignante et perturbante du probl�me. Les victimes, toutefois, sont toujours le sympt�me d'un probl�me de plus grande envergure. Deuxi�mement, l'att�nuation des sympt�mes exige donc qu'on s'attaque aux causes. Les diamants ne causent pas le conflit, mais ils en sont la monnaie d'�change et ils ont fourni au RUF, � l'UNITA, aux rebelles du Congo et � une foule de pr�dateurs des motifs �conomiques convaincants et des occasions �videntes. Une troisi�me conclusion � peut-�tre une observation � veut qu'une fois la fonction de cette monnaie d'�change et les motifs qui la sous-tendent devenus �vidents pour l'industrie du diamant, pour les gouvernements et pour les responsables des campagnes, des consid�rations �conomiques ont motiv� la recherche de solutions �conomiques. Ce n'est pas d'hier que les mouvements rebelles agissent pour des motifs �conomiques et commerciaux. Mais, traditionnellement, les programmes �conomiques sont loin des pr�occupations de la plupart des organismes humanitaires, qu'ils soient bilat�raux, multilat�raux ou non gouvernementaux. Dans la mesure o� des solutions � la question des diamants du conflit se dessinent, il faut en tirer la le�on que les relativement faibles investissements affect�s � ce jour � la compr�hension du probl�me � par les gouvernements britannique, canadien, belge et am�ricain ainsi que par les Nations Unies et une poign�e d'ONG � se sont av�r�s fort rentables. Les questions de s�curit� sont de toute premi�re importance en ce qui a trait � tout effort d'extraction des diamants; les �checs des services de s�curit�, tant gouvernementaux que priv�s, ont engendr�, en partie, un comportement opportuniste et pr�dateur. Le recours aux entreprises de s�curit� priv�es n'est pas nouveau dans l'industrie du diamant; mais au cours de la derni�re d�cennie, on a vu se multiplier les pr�occupations au sujet de l'�rosion de la souverainet� nationale et de l'octroi de concessions mini�res en retour de la protection des gouvernements nationaux. La question des entreprises de s�curit� priv�es a �t� soulev�e � maintes reprises en Sierra Leone, en Angola et au Congo, et demeure d'actualit�. Une autre question a trait � la nature, la capacit� et la capitalisation des petites entreprises mini�res qui ont �t� attir�es par l'extraction des diamants en Afrique. Cette question a �t� examin�e dans le rapport de la phase 1 de PAC sur la Sierra Leone, mais la question plus g�n�rale de l'attrait d'investisseurs dignes de confiance et comp�tents en Afrique, particuli�rement dans les situations post�rieures � un conflit, m�rite d'�tre approfondie. Des rapports d'int�gration sur ces questions et d'autres �manant des divers domaines d'�tude seront affich�s sur ce site au fur et � mesure de leur disponibilit�. |
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La s�curit� humaine et le commerce international des diamants en Afrique |